2 avril 2007
La trace des murs...
Un hommage à un de mes maîtres : Ernest Pignon-Ernest
La trace des murs
La trace des murs dévore la ville
Elle enveloppe les âmes et les corps
Tel un poulpe tentaculaire et vil
Que personne ne sonde ni mord.
Elle se cache, soute et remonte
Comme un bête invisible et immonde.
La trace des murs est notre air
Mais aspire notre atmosphère.
Calme, délicatement d'un parfum doux
Elle devient l'odeur putride.
D'une vision magique d'un loup
Elle se meut acide.
La trace des murs nous engloutit
Mais plus personne ne crie.
Nous la subissons, nous l'aimons, nous la haïssons...
La Race des murs
La farce des murs
Murs de honte
Murs qui montent, qui montent...
Mais jamais ne se démontent.
Poésies secrètes
Tchoba
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